Matériel et conseils pour un GR20 en 5 jours

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J’ ai eu la chance de faire le GR20 en 5 jours dans le sens Sud-Nord en aout 2020.
Je vais vous donner mes conseils pour une bonne traversée de la Corse. Et vous présenter mon matériel.
Il faut rappeler qu’ en rando-course l’ ennemi est le poids que l’ on transporte. Donc tout doit être optimisé au maximum.

1 Présentation de mes étapes sur le GR20 en 5 jours

Partant du sud vers le nord, je vais vous montrer mon découpage des étapes:
– Conca-Usciolu 45.5 km 3600+ 2250-
– Usciolu-Vizzavona 44km 2000+ 2800-
– Vizzavona- Col de Verghio 47km 3100+ 2650-
-Col de Verghio- Asco 25km
– Asco-Calenzana 25km 1850+ 3000-

2 le portage : sac Nathan trailmix 12 L et ceinture Nathan trailmix

Le choix du sac est hyper important. Il doit être érgonomique, stable et pratique.
Le sac Nathan trailmix 12 L est idéal pour ce genre de rando car malgré sa petite taille, il a énormément de poches accessibles et pratiques. Une fois sur les épaules, il ne bouge pas du tout. Il ne tient pas chaud.
Bref, le choix parfait pour mon aventure de quelques jours.
Pour plus de confort, j’ avais la ceinture Nathan trailmix, qui dispose de 2 gourdes de 300ml et de 2 poches dans lesquelles je mettais téléphone et nourritures.

3 les chaussures

j’ ai utilisé les Newbalance Hierro V5.
Elles sont très confortables. Beaucoup d’ amorti. Et surtout une super accroche et adhérence avec le vibram megagrip.
Les renforts sont présents aussi bien à l’ avant qu’ à l’ arrière donc une chaussure pleine de sécurité.
La Hierro V5 a été un super choix pour faire ce GR20.

4 les chaussettes

J’ ai pris 2 paires de chaussettes de chez Thyo.
J’ avais 2 modèles.
– chaussettes endurance trail, tige haute pour plus de maintien et de sécurité, assez épaisse, avec des zones anti-frottements au talon et à l’ avant et une aération optimale.
– socquettes Pody air Trail, tige basse avec languette de protection, malléoles renforcées, talon et avant pied renforcés, zone d’ aération.
Avoir des bonnes chaussettes est primordial sur un GR20 car les pieds sont vraiment malmenés. Et avec Thyo, on sait que la qualité sera présente.

5 la veste imperméable

Le choix s’ est porté sur la veste Odlo Dual Dry light.
Cette veste à une imperméabilité et une respirabilité de haut vol. 20000 schmerbers et 50000 MVP.
Hyper légère ( 100gr) et compactable, elle ne prend pas de place dans le sac.
La capuche s’ ajuste parfaitement à l’ aide d’ un cordon, ce qui permet de garder la tête et le cou à l’ abri des éléments sans aucun souci.
Des bandes réfléchissantes permettent d’ être vu dans la nuit.
C’ est la veste qui permet de faire des ultras et des randos sur plusieurs jours en se faisant oublier.

6 Le couchage

Pour dormir j’ avais choisi d’ être soit en refuge, soit en tente déjà sur place. Donc j’ avais juste besoin d’ un sac de couchage et d’ un oreiller.
Pour les 2, j’ ai testé des produits Sea to Summit.
Le sac de couchage est un Traveller Trl. Il est en plume d’ oie. Il pèse moins de 500gr.
Il peut s’ ouvrir complètement comme une couverture. Il permet d’ être dans une zone de confort quand la température extérieure est de 10 degré. Et peut s’ utiliser jusqu’ à -2 degré.
Son sac de rangement, permet de le compresser d’ une façon optimale.
L’ oreiller est un Aero Ultralight. Il pèse 60gr. Très facile à gonfler et dégonfler.
Et comme le sac de couchage, son sac de rangement permet de le comprimer afin qu’ il soit le plus discret possible.
Le tissu de l’ oreiller est super agréable.
Ces deux produits sont à mes yeux ce qui se fait de mieux pour ce type de traversée.

7 l’ hygiène

J’ ai pris une petite trousse de toilette Quechua dans laquelle il y avait le strict minimum ( brosse à dents, pansements …).
J’ avais un savon liquide Sea to Summit pour laver le corps, les cheveux et mes vêtements. Un trois en un idéal.
La serviette est une Airlite de chez Sea to Summit. Elle ne pèse que 48gr pour une taille de 108cm/48cm.
La encore, j’ ai pu sans souci me laver et m’ essuyer pendant 5 jours avec confort.

8 Les lunettes

Les lunettes sont indispensables en Corse. Le rayonnement du soleil est très fort sur les hauteurs Corse.
J’ avais des lunettes Rudy Project SkyTrail. Elles ont des verres parfaitement adaptés à la haute montagne. La monture métallique super élégante possède des pointes en caoutchouc et des embouts de branche réglables. Elles sont légères et vraiment confortables.
Même en les portant plus de 12 heures par jour, je n’ ai jamais ressenti la moindre gêne. Que du bonheur.

9 La montre

J’ avais au poignet la Polar Grit X. Montre d’ outdoor par excellence. Elle était dans son élément.
Son boitier très résistant n’ a pas eu peur des chutes sur les pierres. L’ altimètre et le baromètre sont précis.
La précision du cardio au poignet est le point fort de la marque.
Son autonomie de 100 heures en mode ultra permet de ne pas avoir à la recharger souvent.
Elle m’ a permis de bien gérer mes apports énergétiques car à la fonction Fuelwise. En fait, la montre vous signale quand vous devez boire ou manger.
C’ était un plaisir de l’ avoir au poignet.

10 La tenue

J’ avais deux shorts et deux t-shirts The north face. Hyper léger et hyper respirant. Une casquette et un buff.
Un manche longue Odlo en cas de froid. Et un pantalon de pluie Compressport.
Mais ma traversée s ‘est faite lors d’ un épisode caniculaire. Donc le manche longue ne m’ a servi que certaines nuits pour plus de confort.

11 La lampe frontale.

Celle prise est une Stoots Kiska 2.
La Stoots ne prend pas de place, elle est très légère et possède une bonne autonomie tout en gardant un éclairage de grande qualité.
Partant tôt le matin ou arrivant tard le soir, elle m’ a été d’ une grande aide.

12 la Nourriture

J’ avais sur moi des produits de chez Overstim’ s.
Du spordej pour le petit déj et des barres prises à tout moment dans la journée.
J’ avais 3 types de barres différentes :
– origin barre
– authentic barre
– barre protéinée
Pour le reste, je prenais ce qui me faisait envie à chaque refuge ( compote, charcuterie, tuc, glace, bonbons, kinder …).

13 Pour conclure

Faire le GR20 en 5 jours reste une véritable épreuve physique.
Sans préparation, c’ est impossible. Il faut être prêt à passer du temps sur les sentiers et il faut être prêt à rester concentré pendant des heures et des heures.
Vous serez surpris par la technicité du terrain. Pour vous en rendre compte, entre le refuge de Asco et Carrozu, il y a 4.2 km. Il m’ a fallu 3h10 pour parcourir cette distance.
L’ ennemi sera le poids de votre sac. Il faut partir léger. J’ avais sur moi 5kg eau comprise. C’ est un poids qui me semble convenable.
Il va falloir bichonner vos pieds car ils vont être réellement mis à rude épreuve.
Pour parcourir les 180km et les 12500+ et -, vous allez devoir gérer votre effort du mieux possible.
Mais quel bonheur d’ évoluer dans ce décor absolument grandiose.

On the trail again …

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